Vers 1550 :   arrivée d'expérimentateurs intrépides (Duffroissez, Arnoult et Sallonnyer) soutenus par un mécène avisé, Jean Rouvet.

        Jusqu'à Henri IV :   perfectionnement du train de bois (plusieurs radeaux réunis souplement) et découverte du martelage.

        D'Henri IV à Louis XV :   exploitation méthodique de la forêt(abattage d'hiver, sortie des coupes en été)

                                                - travaux vers la source du Beuvron et installation de nouveaux petits étangs dans les forêts

                                                - descentes à bûches perdues par des particuliers, plus structurés sur la Cure et le Beuvron

                                                - tentative de main mise sur ces secteurs par les marchands de Paris.

       A partir de 1764 :  les marchands forains morvandiaux s'étant révoltés contre les abus de Paris, il y a séparation entre :

                                                - les commerces à bûches perdues sur les trois bassins

                                                - le commerce en trains pour Paris.

       Après 1878 :  les rivières d'Yonne et de Seine étant canalisées les trains sont interdits.

                              Les bois du Morvan sont livrés en deux étapes :

                                               - en hiver sortie des coupes par courues sur les ruisseaux jusque sur les rives de la Haute-Yonne (du Châtelet à Arringette)

                                               - au printemps un flot unique amène le bois jusque dans les Vaux d'Yonne (à La Forêt et Crain). 

                             Pendant ces 3 siècles et demi les marchands de bois (du Morvan ou de Paris) ne sont entrés que rarement dans la haute ville de Clamecy.

                             Ils négociaient sur les rives de l'Yonne.